Chordés
L'embranchement des chordés est divisé en trois macrogroupes : les vertébrés qui contiennent tous les animaux ayant une colonne vertébrale (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères), nous verrons ce groupe à part des deux autres qui sont les urochordés et les céphalochordés. Les paléontologues supposent que les premiers spécimens sont apparus en mer il y a 800 millions d'années environ. Ils auraient évolués depuis un invertébré marin. Les urochordés et les céphalochordés sont munis d'une structure squelettique de soutien rudimentaire, elle est parfois juste présente durant le stade larvaire.
Les ascidies habitent fixées dans les fonds marins, les thaliacés et les larvacés sont constitués de formes planctoniques et libres.
Tous ces organismes sont caractérisés par la présence d'une structure notochorde ou chorde dorsale, de fentes brachiales et d'un système nerveux. Ils sont présents durant au moins une phase de leur cycle de vie. Les céphalochordés, aussi nommés acrâniens, possèdent un corps pisciforme étroit et long, leur structure est plus simple que celle des poissons. Ce sont des nageurs peu actifs, ils préfèrent creuser pour cacher leur corps dans les sédiments, ils parent ainsi à d'éventuelles attaques. Les urochordés, aussi appelés tuniciers, sont reconnaissables par leur forme en poire et leur consistance gélatineuse. Cette dernière est due à la sécrétion de tunicine, c'est une substance protectrice.
Généralement, ce sont des espèces sessiles ayant une reproduction externe. Les larves atteignent l'âge adulte dans un délai d'environ trois mois.
Ces organismes s'alimentent par filtration, même s'il existe quelques cas d'espèces prédatrices. Ils consomment des fragments organiques, du plancton et des algues unicellulaires.
Les amphioxis (sous-embranchement)
Il y a plus de 24 espèces réparties dans les eaux à fonds sableux ou graveleux des zones tempérées et tropicales, ce sont des eaux avec peu de fond.
Ce sont de petits animaux marins semi-transparents, ils mesurent environ 5 cm de longs et ils sont pourvus d'organes semblables à des branchies, une nageoire dorsale et une notochorde. Il y a de petits tentacules autour de la bouche qui permettent de saisir les particules en suspension.
Les ascidies (classe)
Cette classe contient environ 2 000 espèces réparties dans le monde, en particulier à proximité des récifs coralliens.
Ces organismes sont des filtreurs. Ils sont solitaires ou en grandes colonies. Ils possèdent un corps bitubulaire qui est protégé par une substance cellulosique. Leur forme particulière s'explique par le fait que l'aspiration et l'expiration de l'eau se font par deux canaux différents : le siphon buccale et le siphon cloacal ou expirateur.
Pour les ascidies coloniales, tous les organismes sont enrobés dans une tunique cellulosique et ils peuvent parfois partager des organes, comme les siphons. Chaque individu peut atteindre jusqu'à 60 cm, quant à la colonie, elle peut mesurer plusieurs mètres de haut et de large.
La reproduction est soit sexuée et externe, soit les spécimens proviennent les uns des autres par bourgeonnement.
Les tuniciers pélagiques (classe)
Cette classe contient environ 70 espèces vivant dans le plancton des océans.
Les tuniciers pélagiques gardent la structure tubulaire de leurs géniteurs sédentaires. Ils se déplacent librement dans les courants, protégés par leur tunique protéique. Les siphons sont placés aux deux extrémités de l'individu. Les siphons sont séparés par le pharynx qui, avec les fentes brachiales, occupe une bonne partie du corps.
Sources
Éditions, T. (2019f). La grande encyclopédie des animaux.
Miller, S. A. ., & Harley, J. P. . (2015c). Zoologie.
Sources images
File : Chordata 2.jpg - Wikimedia Commons. (2019, 30 octobre). https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chordata_2.jpg
File : Branchiostoma lanceolatum (cropped).jpg - Wikimedia Commons. (s. d.). https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Branchiostoma_lanceolatum_%28cropped%29.jpg
Dugornay, O. (2012a, janvier 8). Ascidie blanche (Phallusia mamillata) et œuf de roussette. https://image.ifremer.fr/data/00565/67725/
Quintin, C. (s. d.). Halocynthia papillosa et Myriapora truncata. Flickr. https://www.flickr.com/photos/34878947@N04/14371512234