Poissons

Les poissons sont des vertébrés qui évoluent dans les milieux aquatiques. Cet embranchement compte plus de 25 000 espèces qui se répartissent en trois grandes classes. Malgré les différences de chaque espèce, on peut dire que la majorité des individus adultes ont un corps fuselé, avec des branchies pour respirer et des nageoires pour se déplacer. Les plus anciens, dont il reste des traces fossiles, sont les agnathes. Puis, au Dévonien, les premiers poissons avec mâchoires sont apparus et ils devinrent la forme de vertébrés la plus répandue en milieux aquatiques.

Les poissons respirent avec leurs branchies et se déplacent grâce à leurs nageoires. Leur température corporelle n'est pas constante. Il est compliqué de donner des caractères généraux car le corps change de forme, de dimensions et de couleur en fonction des espèces. En général, on représente le corps comme comprimé sur les côtés et fuselé sur les extrémités. Les nageoires sont constituées de rayons soutenus par des membranes, elles peuvent avoir une fonction de propulsion ou d'orientation. Elles peuvent se situer sur le dos (dorsales), sur la queue (caudales) ou sur les côtés (pectorales et pelviennes). Certaines espèces en sont dépourvues, d'autres n'ont pas d'écailles ou même de branchies. La respiration s'effectue par ces dernières, elles filtrent l'oxygène contenu dans l'eau.

Les tailles témoignent aussi de la grande variété qu'il y a au sein d'un groupe : certains gobies font à peine quelques millimètres alors que le requin-baleine mesure 15 m de long. Tous les poissons sont pourvus d'un endosquelette, d'un pancréas et d'un foie. La plupart des ostéichtyens possèdent une vessie natatoire, c'est un organe de régulation des pressions pour flotter.

Pour des conditions d'adaptation, les poissons ont un ventre clair, c'est moins visible pour les prédateurs regardant vers la surface. Leur dos est sombre, favorisant le camouflage vers le fond. Si un individu est de couleur brune, ses chances de passer inaperçues augmentent. S'il a des couleurs, il donne un avertissement à ses prédateurs potentiels. Beaucoup de poissons sont capables de modifier leurs pigments afin de se confondre avec leur environnement.

Les poissons vivent dans tous les habitats aquatiques : du lac Titicaca le plus élevé par rapport au niveau de la mer, au Baïkal le plus profond, en passant par les fosses océaniques. La plus grosse concentration d'espèces se trouve dans les eaux tropicales, surtout à proximité des barrières de corail. Pour ce qui est des espèces d'eau douce, elles se trouvent principalement dans les lacs africains et les cours d'eau de la zone tropicale sud-américaine.

Les poissons sont sexuellement différenciés, hormis quelques espèces hermaphrodites. Ils sont généralement ovipares, c'est-à-dire qu'ils produisent des œufs dont la période d'incubation s'effectue en dehors du corps maternel. Les soins parentaux sont rares chez ces organismes. Certaines espèces sont vivipares ou ovovivipares, c'est-à-dire que le développement embryonnaire se déroule dans le corps maternel, puis la mère donne naissance à des juvéniles ayant un stade de développement avancé.

Les poissons consomment tout ce qui se trouve dans la mer : micro-organismes, algues, restes, espèces plus petites ou moins agressives. La taille n'est pas un indicateur fiable de l'alimentation d'un individu. Par exemple, les baleines, qui sont parmi les plus grands mammifères aquatiques, consomment du plancton, alors que les piranhas, mesurant à peine 35 cm de long, dévorent avec voracité des poissons aussi grands qu'eux.


Les agnathes (super-classe)

Ce sont les plus primitifs, les derniers représentants des premiers vertébrés. Ils sont apparus il y a 500 millions d'années environ. L'embranchement compte environ 60 espèces. Au Paléozoïque, il existait quatre classes différentes. Aujourd'hui, seule la classe des cyclostomes existe, les autres s'étant éteintes au Dévonien après avoir colonisé les océans et les eaux douces. Ces derniers organismes étaient recouverts de larges plaques osseuses.

Ils ne possèdent pas d'écailles et pas de mâchoires mobiles et aptes à la prise de nourriture. Ils ont un corps anguilliforme avec une peau molle et sans écailles. Leur squelette interne est cartilagineux et pourvu d'une notochorde (structure de soutien dorsale). Ils possèdent une narine médiane et un ou deux yeux qui, chez les lamproies, leur assurent une bonne vue, alors que chez les myxines, elle est peu développée.

Ils vivent dans les habitats marins ou fluviaux. Certaines espèces de lamproies se trouvent en eaux douces, mais la majorité d'entre elles s'y dirigent seulement, en remontant le courant, pour pondre leurs œufs.

N'ayant pas de mandibule articulée, ces organismes ne peuvent pas mastiquer. Ils s'attaquent donc aux autres poissons afin d'en sucer leur sang, ce qui abîme leurs tissus. Certains spécimens, comme la lamproie de mer, possèdent de véritables ventouses qui permettent à l'individu d'adhérer solidement à l'hôte choisi.

Durant la période de reproduction, les agnathes quittent les milieux marins, où ils vivent, pour se rendre dans les eaux douces. Ils font leur nid dans les fonds sableux et décèdent après la ponte. Le développement est propre à chaque espèce : les lamproies passent par plusieurs stades larvaires avant d'acquérir leur forme finale, alors que les myxines naissent avec la forme adulte en miniature.


Les chondrichtyens (poissons cartilagineux, classe)

L'évolution des chondrichtyens a commencé il y a 100 millions d'années, sous la forme des premiers ancêtres des requins d'aujourd'hui. Cet embranchement compte plus de 600 espèces, qui sont en majorité carnivores et marines.

Comme l'indique leur nom, leur squelette est composé de cartilage, il est renforcé par des dépôts de calcaire. Le cartilage est moins rigide que l'os. Ils possèdent des écailles de type placoïde, ce sont en fait des dents cutanées ou odontodes. Leur mâchoire est ornée de dents solides et pointues qui se remplacent progressivement au cours de leur vie, cette mâchoire est très puissante. À la différence des poissons osseux, les orifices branchiaux sont à découvert chez les chondrichtyens. La vessie natatoire est absente chez les individus de cette classe. Les chondrichtyens sont caractérisés par une tête et un corps aplatis ou fuselés et une queue robuste. Cette dernière est hétérocerque, cela veut dire que les deux lobes qui la composent n'ont pas la même taille.

Ils vivent dans les océans et les mers des zones tempérées et tropicales du monde entier. Il y a des espèces d'eaux douces, mais elles sont nettement moins nombreuses.

Les chondrichtyens sont des carnivores, ils consomment d'autres poissons, des invertébrés, des restes d'animaux et, occasionnellement, des mammifères marins. Ceux qui s'alimentent de plancton mangent aussi des végétaux marins microscopiques.

La fécondation est interne chez les chondrichtyens. Le mâle atteint le cloaque de la femelle grâce à ses nageoires pelviennes et y dépose son sperme. Les nouveau-nés peuvent se développer de trois façons : par les œufs pondus dans l'eau, par les œufs dans le corps maternel ou dans un sac relié à la mère et contenant tout ce qu'il faut pour leur développement et alimentation, comme un placenta. Il n'y a pas de stade larvaire, les jeunes naissent avec une apparence adulte en miniature.

Les raies

Ce groupe compte environ 350 espèces. Ils ont un corps aplati et sont adaptés à la vie dans les abysses.

L'envergure de ces organismes varie de quelques centimètres à plusieurs mètres. La nageoire anale est absente, les nageoires pelviennes sont réduites à l'inverse des nageoires pectorales qui s'étendent de la tête à la queue. Cette dernière peut mesurer une longueur considérable, elle sert de gouvernail. Beaucoup d'espèces ont développé des cellules chromatophores sur leur dos pour se camoufler. Pour se défendre, les torpédinidés provoquent des poussées à haute fréquence pour décourager les prédateurs ou pour étourdir les proies.

La plupart des raies vivent dans les zones côtières, mais certaines vivent dans les eaux ouvertes et profondes. Il y a des espèces qui sont uniquement d'eau douce ou marines, alors que d'autres alternent entre les deux.

Leur petite bouche a une structure qui leur permet de capturer et d'ingérer des mollusques et des crustacés.

La majorité de ces espèces est vivipare.

Les requins

NDA : c’est un dessin car je suis phobique des requins, cela est la seule fois que je les évoquerais

Ce groupe compte environ 350 espèces. Dans la majorité des cas, ce sont de grands prédateurs marins, ils sont concentrés dans les eaux tropicales et subtropicales. Ils sont apparus au Dévonien et se sont différenciés significativement par leurs formes et leurs dimensions.

Leur peau est presque toujours grise et ferme, elle est couverte de petites écailles pointues. Ils ont cinq fentes branchiales et une queue asymétrique. Leurs dents sont soumises à une usure continue, elles tombent et sont remplacées au fur et à mesure, elles possèdent une structure dermique et non osseuse. Leur taille peut varier de 50 cm à 15 m, pour le requin-baleine. L'odorat est le sens le plus développé, il leur permet de détecter de minuscules quantités de sang dans leur environnement. Ils ont une vue moins bonne et une ouïe qui est sensible aux basses fréquences. Grâce à d'autres organes sensoriels placés sur le museau et sur la ligne latérale, ils peuvent capter les faibles stimulations électriques émises par les poissons osseux.

Ils sont répandus dans les eaux tropicales chaudes. Ils peuvent se rendre jusque dans les fleuves, mais on les trouve le plus souvent dans les zones côtières et en pleine mer. Ils s'aventurent parfois dans les profondeurs.

Les individus d'imposantes dimensions ne consomment pas d'autres poissons, mais du plancton. Néanmoins, la plupart d'entre eux ont un régime à base de crustacés, de poissons, de larves, de gastéropodes, de céphalopodes et d'invertébrés.

Les requins sont majoritairement ovovivipares (les œufs éclosent dans le corps maternel). Une portion réduite est ovipare (pond des œufs) ou vivipare (l'individu se forme dans le corps maternel puis naît). Le développement de l'embryon est lent, l'incubation peut durer jusqu'à 2 ans. Durant la saison des amours, ils peuvent jeûner longtemps, ils puisent alors dans leurs réserves de graisse stockées dans le foie.

Contrairement à ce que l'on pense, les attaques envers l'humain sont relativement peu nombreuses, mais elles s'avèrent mortelles dans un tiers des cas.


Les ostéichthyens (poissons osseux, super-classe)

Les ostéichtyens ont fait leur apparition à la même époque que les chondrichtyens. Ce sont de loin les plus nombreux, ils sont représentés par plus de 20 000 espèces. Ce groupe est composé de deux classes : les sarcoptérygiens ayant une structure archaïque et les actinoptérygiens composant la majeure partie des poissons osseux vivants. Des études paléozoïques montrent que la ligne évolutive dont sont issus les amphibiens, et avec eux les autres formes de vie terrestres, se sépare d'un groupe d'ostéichthyens il y a 400 millions d'années.

Cette classe se caractérise par la présence de tissu osseux dans le squelette : chez les formes primitives il est partiellement présent et chez les espèces les plus développées il est le constituant unique. Même leurs écailles ont une structure osseuse, ils possèdent également une vessie natatoire. Contrairement aux chondrichtyens, ils ont une queue homocerque ou symétrique. Les branchies sont protégées par une couche mobile nommée opercule. Il n'est pas rare de voir les poissons de taille moyenne se regrouper en banc, cette stratégie permet d'une part de mieux se défendre, car il est plus ardu pour un prédateur de ne pas se faire repérer et de capturer un seul individu. D'une autre part, cela facilite les fonctions vitales d'alimentation et de reproduction. Une bonne coordination est nécessaire pour réussir à assembler de grands groupes, l'agrégation en bancs est d'ailleurs une caractéristique exclusive aux ostéichthyens.

Ils font partie des organismes ectothermes (qui ne produisent pas de chaleur interne), marins ou d'eau douce. On les trouve à toutes les latitudes et toutes les profondeurs. Certains ont des migrations saisonnières, ils se rendent des eaux douces vers l'océan ou l'inverse.

Herbivores, prédateurs, nettoyeurs et filtrateurs : cette classe démontre un vaste répertoire d'habitudes alimentaires variant selon les espèces.

La majorité des espèces est ovipare. Il existe peu de vivipares à fécondation interne, dans ce cas l'organe reproducteur est une adaptation de la nageoire anale. Il y a aussi des rares cas d'hermaphrodisme.

Les acanthoptérygiens (super-ordre)

Ce super-ordre compte environ 250 familles de poissons évolués.

Selon les espèces, la forme, les couleurs, les adaptations et les comportements changent. Cependant, certains caractères sont communs à une grande quantité d'individus. Par exemple, la première nageoire dorsale est soutenue par des épines osseuses, les écailles sont dotées de pointes minuscules et la bouche est mobile et proéminente.

On les trouve dans tous les habitats aquatiques, en eau douce ou salée et à différentes profondeurs.

Les habitudes alimentaires varient également selon les individus. Par exemple, les hippocampes consomment des algues, alors que beaucoup d'autres poissons de ce groupe sont carnivores.

Le mode de reproduction varie d'une espèce à l'autre. Certains restent à proximité de leurs œufs dans des carrières, alors que d'autres les laissent enroulés aux plantes aquatiques.

Les actinoptérygiens primitifs (ordre)

Cet ordre regroupe environ quatre classes.

Pour chaque ordre, il y a des caractéristiques différentes : les esturgeons vivant en profondeur sont dotés de barbillons et d'une bouche protubérante, alors que le corps cylindrique des anguilles leur permet de frétiller rapidement pour se nourrir. Les poissons avec des nageoires rayonnées sont caractérisés par un squelette mixte : osseux pour les nageoires et cartilagineux pour le corps. Ce sont les plus grands poissons d'eau douce, avec des individus comme l'esturgeon pouvant mesurer plusieurs mètres.

On les trouve en eau douce, même si certaines espèces transitent dans des eaux marines et saumâtres durant de courtes périodes.

Ces organismes sont généralement carnivores, ils consomment des poissons, des amphibiens et des crustacés. Quant aux filtrateurs, ils consomment de grandes quantités de micro-organismes avec leur large gueule.

L'esturgeon, ainsi que d'autres espèces comme le polyodon du Mississippi, est pêché de façon intensive à cause de la délicatesse de leurs œufs (caviar). Ils sont prélevés directement sur le corps de l'animal et non dans les fleuves où les adultes les déposent. En effet, les œufs peuvent se déplacer parfois de près de 1 000 km jusqu'à la mer.

Les clupéomorphes (super-ordre)

Ce groupe est composé d'un seul ordre : les clupéiformes. Il comprend les harengs, les anchois, les sardines et les sprats, cela fait environ 350 espèces.

Ces poissons sont caractérisés par un corps allongé et plat sur les flancs, il est hydrodynamique et recouvert de grosses écailles. La vessie natatoire est liée aux oreilles, ce qui fait que la perception des sons semble plus développée chez ces espèces.

Ces organismes sont très importants économiquement ainsi que pour la survie d'une multitude de régions. On les trouve dans les zones tropicales jusqu'aux eaux tempérées, en profondeur et dans les régions côtières, ainsi qu'en eau douce.

La majorité des clupéomorphes s'alimentent de plancton, d'invertébrés et de crustacés. Ils constituent des bancs très importants, ce qui attire les prédateurs.

La femelle pond une importante quantité d’œufs (environ 40 000), qu'elle dépose au fond de l'eau. De part une ressemblance au stade larvaire, il était pensé que les membres de cet ordre ne faisaient qu'un avec les élopomorphes. Des études zoologiques ont prouvé qu'il y a différentes raisons pour lesquelles ces ordres sont distincts.

Les élopomorphes (super-ordre)

Ce super-ordre rassemble, notamment, les tarpons et les anguilles. Il est divisé en 4 ordres et 24 familles environ.

La particularité commune de ces poissons se trouve au stade larvaire : à l'éclosion des œufs, les individus ont un minuscule corps transparent qui va être transporté par les courants. Chaque espèce acquiert ensuite ses propres caractéristiques : les murènes et les anguilles ont un corps serpentiforme, alors que les tarpons et les halosaures sont plus proches de la forme « classique » des poissons.

La plupart des anguilles sont marines, même si certaines passent une partie de leur vie en eau douce et retournent à la mer pour la reproduction. Les tarpons vivent le long des zones littorales tropicales. Enfin, les halosaures habitent les profondeurs océaniques jusqu'à 1 800 m.

Ce sont des prédateurs, ils se nourrissent habituellement d'autres poissons. Très rapides, les tarpons poursuivent leurs proies. Les anguilles, elles, restent à l'affût, cachées sous les rochers ou dans les anfractuosités.

Les anguilles d'eau douce migrent pour effectuer leur ponte. À l'inverse, les anguilles marines pondent à proximité de leur lieu de vie.

Les ostariophysians (super-ordre)

Ce super-ordre compte 4 ordres, parmi eux il y a les poissons-chats, les characinidés et les cyprinidés. Tout cela pour un total d'environ 6 000 espèces.

Leur principale caractéristique (sauf poissons-lait et apparentés) est la présence d'une structure nommée « appareil de Weber », elle permet aux poissons d'avoir une ouïe extrêmement sensible. Les poissons-chats sont presque tous dotés de barbillons, ils partent du museau et ont un rôle sensoriel, tactile et gustatif.

Les poissons-chats et leurs apparentés constituant les ¾ des espèces d'eau douce, néanmoins certains préfèrent les eaux saumâtres et marécageuses.

Ces poissons sont des « éboueurs », des filtrateurs, des herbivores et des prédateurs.

On rapporte qu'il y aurait des soins parentaux dans ce groupe, en particulier chez les characinidés. Ils veilleraient sur les œufs après la ponte.

Les ostéoglossiformes (ordre)

Cet ordre de poissons d'eau douce compte plus de 200 espèces environ.

Ils sont pourvus de petites dents effilées sur la langue et le palais. Ils sont de grandes tailles, leur corps est protégé par des écailles dures avec des motifs élégants.

On les trouve dans l'eau douce des zones tropicales.

Ils sont carnivores, mais certains consomment uniquement des plantes et des détritus.

Chez beaucoup d'espèces, la femelle pond les œufs dans la végétation aquatique.

Les paracanthoptérygiens (super-ordre)

Ce super-ordre compte environ 1 260 espèces, parmi lesquelles on trouve les cabillauds, les merlans, les grenadiers et les baudroies.

Les cabillauds et leurs apparentés ont un long corps fuselé avec des nageoires ventrales en avant, ils ont de petites écailles de couleur discrète. Les baudroies sont surmontées d'un éventail long et piquant qui part de leur corps trapu et aplati, il est irrégulier et mimétique. Les ophididés sont allongés et fuselés comme les serpents, alors que les gadidés sont munis de piquants sur la nageoire dorsale et de nageoires adipeuses.

On les trouve le long du littoral ou en pleine mer et en profondeur, mais on les trouve aussi en eau douce.

Les cabillauds et merlans chassent en bancs, ils consomment des petits poissons et des invertébrés. Les baudroies et leurs apparentés chassent à l'affût, ils restent statiques et parfaitement mimétiques par rapport aux fonds marins, puis ils attrapent leurs proies quand elles sont assez proches.

Ces poissons présentent une large gamme aux caractéristiques et spécificités très curieuses pour ce qui est de leur reproduction. Les cabillauds se déplacent vers des zones plus favorables et pondent des millions d’œufs, servant de nourriture à d'autres espèces. Au contraire, les lophiiformes vivent en symbiose (en cohésion) en partageant leur système circulatoire.

Les protacanthoptérygiens (super-ordre)

Ce super-ordre contient des espèces d'eau douce comme les brochets et les galaxiidés, et des espèces marines comme les poissons-fantômes, les argentinidés et les salmonidés. Ces derniers se déplacent de la mer vers les fleuves en nageant à contre-courant.

Étant fuselées et minces, ces espèces ont une nageoire caudale charnue et des nageoires pelviennes très en arrière. Étant essentiellement carnivores, ils possèdent des dents aiguisées et une ample gueule, ce qui leur permet d'ingérer de grosses proies.

Étant originaires d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie, les saumons, les truites et les brochets ont été introduits sur tous les continents. Cela est notamment le cas de par leur chair délicieuse et les nutriments qu'elle possède. Dans les espèces marines, les galaxiidés colonisent seulement l'hémisphère sud, les argentinidés peuplent tous les océans à diverses profondeurs.

Carnivores, les membres de ce groupe s'alimentent d'organismes de belles tailles. Certains sont des filtrateurs.

Les saumons se reproduisent en remontant les cours d'eau et en pondant leurs œufs contre les grèves (bancs de sables, graviers...). Les galaxiidés remontent aussi les fleuves pour se reproduire. Alors que d'autres espèces vivent dans des eaux fermées et passent toute leur vie dans le même environnement.

Les sarcoptérygiens (sous-classe)

Cette sous-classe se divise en deux : les crossoptérygiens (cœlacanthes) qui sont considérés comme des fossiles vivants et les dipneustes, ou poissons pulmoneux, pouvant également respirer hors de l'eau.

Les sarcoptérygiens sont aussi appelés poissons à nageoire charnue. Ils se servent de leurs extrémités pectorales pour se déplacer sur le fond marin ou sur d'autres surfaces.

On trouve les dipneustes dans les eaux douces peu oxygénées, alors que les cœlacanthes vivent dans les fonds de l'océan Indien.

Étant carnivores, ils se nourrissent de grenouilles, de crabes et de larves d'insectes en fonction de l'habitat et de la richesse du territoire.

Ce sont des ovipares, il y en a même certains qui prodiguent des soins parentaux. Par exemple, le dipneuste sud-américain apporte la quantité d'oxygène nécessaire à ces petits, en l'expulsant à travers les nageoires filiformes dont il est doté.

Les Scopelomorpha (super-ordre)

Ce super-ordre regroupe les poissons-lanternes abyssaux et les espèces apparentées, ce qui inclut les poissons abyssaux et côtiers.

Tous ces membres sont pourvus de minces écailles, souvent argentées. De plus, les poissons-lanternes, comme les dragons des mers, possèdent des photophores sur les flancs, le ventre et la tête. Les spécimens abyssaux ont de grands yeux qui leur donnent une excellente vision, même dans le noir.

Ils colonisent les zones se trouvant loin des plateformes continentales.

Étant carnivores, ces organismes s'alimentent d'autres espèces abyssales, de petits crustacés et d'invertébrés. On observera le rôle intéressant du lancier long-nez : il ingère des poissons abyssaux en entier que les scientifiques peuvent ensuite étudier.

Ils ont une ponte annuelle, cependant le comportement des espèces abyssales est peu connu. Du fait qu'elles soient discrètes.

Les sténoptérygiens (super-ordre)

Ce groupe ne contient qu'un seul ordre.

Ils sont généralement de petite taille. Ils ont un corps long recouvert de photophores, celui-ci se termine par une grande tête sur laquelle s'articule une bouche armée d'une multitude de dents en forme d'aiguilles. Certains organismes ont un photophore mobile en plus situé sur la pointe des barbillons.

Les sténoptérygiens sont parmi les espèces abyssales les plus répandues partout dans le monde.

Ce sont d'excellents chasseurs, ils s'alimentent de poissons des profondeurs et d'invertébrés.

Leur croissance est sujette à des métamorphoses évidentes : par exemple, la vipère marine a deux transformations avant d'avoir son apparence finale.


Sources

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Éditions, T. (2019r). La grande encyclopédie des animaux.


Sources images

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